La NSCC s’inscrit dans le combat anti-Ngwabidje et déclare la journée ville et province mortes mardi 1er mars 2022.
“Nous ne nous attaquons pas à l’arrêt de la haute cour, qu’est la cour constitutionnelle. En tant qu’une Société Civile disciplinée et loyale nous ne sommes pas contre la loi, mais nous demandons que Ngwabidje sache qu’il n’est pas notre gouverneur” ce sont les propos d’André BYADUNIYA Coordinateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise Axe Sud du Sud Kivu se prononçant dans une émission débat politique, à la Radio le Messager du peuple l’une des plus populaires des médias de la ville d’Uvira.
Dans cette émission BARZA DU PEUPLE de dimanche 27 février ayant porté sur le retour du gouverneur de province ressèment réhabilité par la cour constitutionnelle et arrivée à Bukavu la semaine dernière.
Ayant pris par dans cet espace d’échange et choc d’idées, le porte-parole de l’UDPS à Uvira lui, réagit en faux contre tous ceux qui veulent attribuer le parrainage politique du chef de l’exécutif à son parti UDPS. Selon lui, Ngwabidje n’est pas membre du parti présidentiel comme le prétendraient plus d’une opinion.
L’analyste politique à Uvira Monsieur Patience MURHUHO fait savoir pour sa part que la situation politique actuelle au Sud-Kivu tend à confusion et ne donne plus espoir.
Comme les autres penseurs, MIRHURO fait savoir que c’est une façon de faire imposer la volonté politique au peuple qui semble désavoué leur gouverneur. “Bien que l’arrêt de la cour constitutionnelle soit opposable à tous et sans recours” affirme-t-il, ne manque pas à évoquer l’article 64 de la haute loi qui est la constitution, qui ouvre la brèche que le peuple peut faire échec à toutes les personnes ou groupes des personnes qui tentent d’abuser le pouvoir par les moyens illégaux.
D’une autre part, plus d’un analyste se pose la question sur la manière de Theo NGWABIDJE de gérer la province. Bahati MATENGA présentateur de l’émission se veut savoir quant à la question de savoir si cette arrivée peut-elle être l’occasion salvatrice pour le gouverneur de concrétiser son slogan politique de gouverner autrement ?
Pour ANDRÉ BYADUNIA, le peuple est fatigué de lui. Selon le coordonnateur de la NSCC Sud-Sud “Theo Ngwabidje va le savoir haut que le peuple du Sud ne veut plus de sa gouvernance ce mardi. Pour preuve nous avons déjà arrêté une série des mesures que nous mettrons en place pour contraindre sa démission”
Pour Monsieur ANDRÉ, mardi premier Mars, c’est une journée ville morte à Uvira, FIZI et Baraka.
Après cet événement si Ngwabidje ne démissionne toujours pas, la suite sera arrafar, jusqu’au point que la désobéissance fiscale va se déclencher indique-t-il.
Dans cette émission, le parti AFDC sous lequel Ngwabidje a été élu gouverneur a indiqué que le gouverneur de province ne jouirait plus de la bénédiction de son camp, car il avait été désavoué à cause de sa dureté du cœur. “Comprenez monsieur dans chaque famille il y a toujours des brebis galeuses ça ne nous étonne pas que le gouverneur chargé ainsi car il est reproché de ne plus suivre les instructions de notre vison politique” lâche le porte-parole de l’AFDC à Uvira.
Pour l’instant les annonces et messages d’appel à une journée ville morte sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu Kivu circulent avec l’unique message la démission de NGWABIDJE.
Toute fois les membres du gouvernement dont certains ministres clés mobilisent leurs états-major à travailler ce jour comme normale, car cette journée n’a pas chaumée.
D’autres partis politiques appellent la population à honorer l’appel de la Société Civile et autres groupes sociaux afin d’obtenir le départ forcé du gouverneur Theo NGWABIDJE KASI
TOYI MIREFU depuis Uvira
