Voici une version plus conKamanyola : Les Femmes commerçantes réclament l’implication de leurs époux dans la sensibilisation à la planification familiale pour leur épanouissement socio-économique

L’ignorance de méthodes efficaces de planning familial, les coutumes locales, les mythes et les croyances religieuses constituent encore un frein aux couples de Kamanyola d’adopter la Planification familiale. C’est ce qui est à la base des naissances non contrôlées et familles nombreuses, avec toutes les conséquences sur l’économie des ménages à faibles revenus. C’est peut-être connu de tous, mais il a encore été révélé par les participants et panelistes dans l’émission Tukae Pamoja que vient d’organiser l’ONG La Benevolencija à Kamanyola en partenariat avec iPeace dans le cadre de la campagne de de plaidoyer médiatique du projet TUINUE BYASHARA MUPAKANI qui vise à contribuer à améliorer l’environnement du travail dans le secteur du petit commerce transfrontalier à travers le plaidoyer, l’assistance juridique gratuite, les services de Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) et l’alphabétisation financière et entrepreneuriat.

Cette émission débat publique qui a réuni plus de 26 participants,  avait pour but d’améner les hommes, femmes ainsi que les autorités locales et responsables de services oeuvrant aux frintières à s’engager pour aider les femmes petites commerçantes transfrontalières à planifier les naissances afin que leur business marchent très bien.

Dans cette cité de Kamanyola, la majorité des populations vit de l’agriculture, de l’artisanat et du petit commerce transfrontalier. Pendant que les activités génératrices de revenus nécessitent la disponibilité, l’assiduité et une famille en bonne santé ; les femmes petites commerçantes, elle, par manque de connaissances sur l’importance de planification familiale leur permettant d’opérer un choix judicieux de bonnes pratiques contraceptives de limitation de naissances ou de comptage, l’absence de planification de naissances pousse les femmes à avoir des nombreuses naissances avec un grand risque de créer de problèmes dans les couples.

Pour sa part, Me Fabrice BOYOMA, Juriste de la Clinique Juridique d’iPeace basé à Kamanyola dit que ce projet s’oriente vers les petites commerçantes pour les aider à se positionner afin de contribuer à l’épanouissement de leurs activités sans beaucoup de problèmes.

En réaction, Madame JOSÉPHINE MUGOTO, Présidente des structures des femmes petites commerçantes à Kamanyola et Président de la Société Civile Force vive de Kamanyola pense que la situation est difficile dans les milieux car ça nécessite une grande prise de conscience des femmes et leurs maris afin de pratiquer le  planning d’espacement de naissance ou de les limiter. Selon elle, les coutumes, les croyances, ainsi que les stéréotypes ne permettent pas l’accès aux enseignements des couples sur la thématique. Comme on peut le savoir, les hommes étant encore aussi cloués à leurs traditions et coutumes, rejettent toute idée de planification familiale. C’est qui pousse Madame Jeannette CHANDAZI, actrice de société et journaliste, d’inviter iPeace de multiplier des séances de sensibilisations chez les hommes pour qu’ils adhèrent aussi à l’Idée d’espacement de naissance et de leur limitation.

Parmi ces grandes recommandations assorties de ce débat, sensibiliser les leaders religieux à ouvrir la porte à ces enseignements des couples est envisageable.

Papy KANDOLO, du service de Commerce extérieur, révèle que le petit commerce transfrontalier de femmes permet à l’Etat de bénéficier au moins 30% de l’économie. Quand elles sont fragilisées par des accouchements de temps à temps, cette économie sera obligée de baisser. D’où il est important de suivre la voie de planification de naissance.

Un programme à impact sur le petit commerce.

Selon l’Initiative pour la Paix et le Droits Humains iPeace en sigle, « le petit commerce transfrontalier est de plus en plus une source d’emplois, de revenus et de bien-être socio-économique pour les pays en voie de développement. Ce commerce joue un rôle crucial pour assurer la sécurité alimentaire, pour la survie quotidienne de milliers de ménages et pour la coexistence pacifique entre les populations de la région des Grands Lacs. La frontière entre la RDC et le Rwanda est parmi les plus fréquentées d’Afrique en ce qui concerne le petit commerce transfrontalier. Il est rapporté que plus de 5 000 personnes traversent quotidiennement la frontière entre la RDC et le Rwanda dans les deux sens pour échanger des produits alimentaires de base tels que le lait, les tomates, les légumes, les œufs, les fruits, les céréales ou les légumineuses. Cette activité est principalement exercée par des femmes (83% des commerçants) pour qui ce commerce représente leur principale source de revenus ». Explique l’organisation.

Toute chose restante égale par ailleurs, si les femmes petites commerçantes constituent une ceinture de sécurité pour leurs familles. Une fois elles deviennent inactives à causes de leur état de santé fragile et des grossesses fréquentes, ceci risque de conduire aux pires, estime Monsieur Jimmy MUKANDAMA, Conseiller en éducation financière chez iPeace basé à Kamanyola. Il conseille aux femmes de pratiquer des méthodes efficaces, soient naturelles, artificielles et d’autres, pour une bonne planification familiale.

Notre source indique aussi que depuis quelques années plus tard, l’organisation iPeace encadre des commerçantes transfrontalières en RDC et au Rwanda.

Pour rappel, l’émissions débat Public Tukae Pamoja de l’OGN La Benevolencija Grands-Lacs, est un espace d’expression sur les problèmes qui menacent la paix, elle intervient pour solidifier la cohésion entre les communautés vivant dans la région des Grands  Lacs. Elle est produite dans plusieurs zones de l’Est de la RDC. Ce jour, elle a vise à accompagner la champagne de plaidoyer médiatique des activités du projet TUINUE BYASHARA MIPAKANI, exécuté par l’ONG iPeace avec le finance de l’Ambassade du Royaume de Pays-Bas. Aujourd’hui Tukae enregistrés à Kamanyola a parlé de Connaissance et pratique de la planification famille : quels avantages pour les femmes les petites commerce transfrontalières,
——————————————
Toyi MIREFU Théodore

Leave a Reply