Selon la présidence de la RDC, « C’est une première dans l’histoire de la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo, en sa qualité de Magistrat Suprême, le Président de République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté ce jeudi à une double audience solennelle consacrée à la rentrée judiciaire 2023-2024 et à la remise du rapport public de cette institution supérieure de contrôle des finances publiques pour les exercices 2020 et 2021 ». lis-t-on sur le mur du copte LinkedIn de la présidence. Avant de suivre plusieurs réactions des congolaises et congolais et de la diaspora et de l’intérieur du pays. Ces derniers s’inscrivent dans le sens positif tentant à encourager les institutions du pays à lutter contre les antivaleurs et surtout à s’impliquer dans la bonne gestion des recettes nationales.
Comme le veut la tradition en pareille circonstance, le Procureur général près cette Cour a prononcé une mercuriale sur un thème de la compétence de cette juridiction.
Etant donné que depuis sa création en 1987, la Cour des comptes de la RDC n’a jamais organisé de rentrée judiciaire, le Procureur généra
l a consacré sa mercuriale à la présentation de cette haute institution, sa mission, son organisation et son apport au développement du pays.
Dans sa mercuriale , M. Salomon TUDIESHE a rappelé que la préoccupation de soumettre la gestion des finances et des biens publics à une Cour des comptes remonte à l’époque du Congo-belge .
En effet, a-t-il renseigné, l’article 13 de la charte coloniale confiait le contrôle des finances de la colonie du Congo belge à la Cour de comptes de la métropole.
Depuis l’indépendance, tous les régimes qui se sont succédé ont retenu cette haute institution de contrôle même si elle était dépourvue des moyens de sa politique.
“L’Histoire retiendra que la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo a été réhabilitée, en tant qu’institution et dans l’accomplissement de sa mission, sous votre premier mandat comme Président de la République”, a témoigné le procureur général qui a remercié le Président de la République, Felix Tshisekedi, pour ses ordonnances du 22 juin 2022 par lesquelles le Chef de l’Etat a renouvelé le personnel de la Cour des comptes et doté cette Institution de toutes structures nécessaires à son fonctionnement optimal.
Pour sa part, le premier président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a consacré son exposé sur “La répression des fautes de gestion : Moyen efficace de lutte…
A en croire les internautes, cette action posée par le président est louable. Sa présence dans les cérémonies de présentation des enjeux nationaux est un bon signe vers la matérialisation de la réforme.
« Oui, le Président FATSHI a une très bonne volonté, bonnes intentions, et des bonnes initiatives pour améliorer et moderniser l’administration publique, les services de l’Etat. Mais, fort malheureusement, ses efforts ne sont pas ressentis ds la vie quotidienne des Congolais, il n’y pas des changements des mentalités au sein des Agents et fonctionnaires de l’Etat parce que le Chef de l’Etat et son Cabinet sont TRÈS RÉTICENTS, TRÈS TIMIDES à sanctionner ou punir les fautifs, les coupables des mauvais comportements ou des anti-valeurs. D’où les gens ne sont pas DISSUADÉS, n’ont pas peur de faire du n’importe quoi, et TOUT CONTINUE COMME AVANT, chacun continue à faire ce que bon lui semble. L’IMPUNITÉ CONTINUE à RÈGNE et à BATTRE PLEIN Thanks 🇺🇸/🇨🇩.» a écrit un internaute depuis les USA. (Dr Celestin KITONGO MUGEMUZI Medecin Interniste depuis USA, d’origine congolaise).
Un jour après ce post, M Christian KAZAMBA KIKUNGA, un économiste et fianncier a écrit : «Vraiment la volonté de faire avancer le pays, n’est plus à démontrer. FATSHI est un grand visionnaire. » Aux autres mots de renchérir, « Une très belle initiative chère Présidence RDC 🇨🇩 et toutes mes félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix A. TSHISEKEDI Tshilombo. Cependant, si vous me le permettez, je tenais à savoir la nécessité d’utiliser le terme “Premier mandat”, ou même celle de le rapporter, au cas où ça venait réellement des déclarations du Président de ladite cours. Même si, jusqu’à preuve du contraire, S.E.M. le Président Félix A. Tshisekedi Tshilombo peut être réélu, ou pas, il faudra au moins montrer dans vos discours la possibilité que ça ne soit pas le cas. Car, si vous me le permettez, vous donnez à chaque fois l’impression que S.E.M le Président Félix Tshisekedi n’est pas prédisposé à laisser le pouvoir et/ou à ne pas être réélu. Bref, en fin de compte, c’est le peuple qui décidera. Excellente soirée à vous. » lis-t-on dans les murs des uns et des autres devant ce post de la présidence.
TOYI MIREFU Théodore