Plus de 50 ans après l’indépendance, Le Congo Démocratique continue de connaitre un nombre de plus en plus restrain de gens qui vivent dans les villes urbaines. Le Congo est encore une majorité rural. Le pays qui est une république, est organisé sur base d’un plan démocratique alors qu’en réalité, il ne l’est pas: les populations congolaises ne participent pas a la vie civique et politique de la nation comme les principes démocratiques l’exigeraient (pouvoir détenu par le peuple-souverain, liberté, majorité, séparation de pouvoirs, indépendance de la justice et une vraie constitution).
Il y a quelque temps, nous voyons une lumière venir du tunnel avec la création du ministère du développement rural, détenu aujourd’hui par Mr Justin Bitakwira, lui même, originaire du rural. Il nous reste à voir comment ce ministère va prendre conscience que la population rurale congolaise a besoin de détenir une pensée politique qui permette de participer à la chose publique.
Par exemple la population a besoin d’être éduqué sur son rôle dans la construction d’un pont: doit elle payer les impôts / taxes et en même temps porter les pierres et le ciment pour fermer un trou au milieu de la route; a-t-elle le droit de protester pacifiquement contre l’augmentation des taxes et impôts comme elle l’a fait jeudi dernier à Uvira sur la route de la cour royale (Juillet 12, 2017); comment peut-elle voter si elle ne peut pas être éduqué sur et pourquoi la différence entre une carte d’identité et une carte d’électeur; ou comment un ministère de développement rural peut-il exister la ou le pouvoir coutumier est en train d’être poussé dans le coin de la disparition. Il faut se souvenir que le pouvoir coutumier est le corps dorsal de la nation congolaise en commençant par Leopold II, Stanley et les chefs locaux. Il ne sera pas possible d’avancer si le Congo fait semblant de piétiner la citoyenneté ethnique des populations qui ont créer ce pays avant même l’âge de l’écriture. Déjà ces “ruraux” pouvaient identifier qui entre et qui sort dans un royaume; une équation que des intellectuels à Kinshasa n’arrivent pas a résoudre malgré leur gros diplômes des grandes universités.
Le ministre a donc un morceau dur à croquer car ignorer cette réalité en 2017 c’est crée une crise comme celle que nous venons de vivre à Sange lors de sa récente visite. Une population, rurale quelle qu’elle soit, n’est pas toujours folle même si elle doit se plier au principe de Philosophe Francois Michel Foucault (la politique est une nécessite diabolique).
Nous osons croire que le ministre a un conseil qui est conscient da l’histoire d’un peuple rural, jeune, et assoiffé d’apprendre mais conscient d’une crise d’identité d’une classe politique qui pense qu’elle est la seule capable de conduire un si grand pays vers le devant sans les hommes et femmes qui ne savent pas interpréter la constitution. Il faut savoir que ce peuple rural sais nourrir la ville par la suer de leur front.
Par John Kapapi