[br] En lisant entre les lignes les différentes déclarations de Vital Kamerhe, il sied de noter que la primature est son unique obsession. Ces propos sont parfois contradictoires frisant même le ridicule. Le 14 novembre 2016, V. Kamerhe menace d’appeler à une mobilisation générale pour en finir avec Joseph Kabila. Celui-ci le reçoit en audience et le ton change. Le lendemain, Matata Ponyo démissionne de la primature. Kamerhe, co-modérateur du dialogue, bondit de son fauteuil. Il attend son imminente nomination.
Le 17 novembre, ce président de l’Union pour la Nation Congolaise organise une journée d’appropriation de l’accord politique et « inclusif » du 18 octobre 2016. Au cours de son allocution, publiée sur sa page Facebook, il n’a pas caché ses intentions de diriger le gouvernement : « Nous savons que beaucoup (…) veulent nous voir diriger le gouvernement d’union nationale issu de ces assises. (…) nous les prévenons qu’en politique, ce ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus donné qui sont les mieux récompensés. Que le Dieu Tout-puissant entende leurs prières. »
Le même jour, la nouvelle tombe. Le président Kabila nomme par ordonnance le député Samy Badibanga Ntita au poste de premier ministre. Quelques heures après, Vital Kamerhe réunit son directoire pour analyser la situation. Le communiqué qui en est sorti est on ne peut plus clair. L’UNC « se prononcera très prochainement sur sa participation au gouvernement »
A peine la primature est-elle confiée à quelqu’un d’autre que lui, Kamerhe devient réticent. Il déclarait sur tous les toits, pour justifier sa présence au dialogue, qu’il faut éviter un bain de sang. Son comportement, dans cet interstice, confirmera ses vraies intentions : primature ou chaos ?
UviraOnline: Malipo Kabiona Yves
Cher Yves, Je crois tu ferais mieux de revoir tes cours de journalisme car cet article on ne sait pas comment le claser.. est-ce une opinion d’un analyste politique ou une pièce d’un journaliste sur l’actualité du moment? Il ya problème de placement des dates… il ya problème de claissification des propos. Je crois nous autres lecteurs nous sommes plus confus par cette pièce aue les propos mêmes attribués à monsieur Kamerhe. Je ne suis pas son avocat, mais Je trouve autrement l’article. Que dire alors aujourd’hui que l’UNC c’est officiellement prononcée?