Dans son bulletin NOTA BENE N° 531 de ce mardi 9 janvier 2023, l’association dénonce les difficultés que connait la population congolaise à cause du manque de la pièce d’identité. Par son constat ce manque est un violation des droits des citoyens fait remarquer l’ONG qui voit s’aggraver la misère de la population pendant cette période. Selon Héritier de la Justice, la population subit des tracasseries, rançonnement et beaucoup d’autres soucis qu’elle endure. Malheureusement perpétrés par les policiers et autres agents de l’ordre.
Situation délibérément jugé inopportune par les autorités s’semble-t-il.
D’une voit normale, Il est tout d’abord inadmissible que toute une nation demeure sans carte d’identité digne pour ses citoyens. Tout en faisant appel à la prise en compte de cette situation par les autorités du quinquennat suivant, dans ce document, l’ONG dénonce ces phénomènes qu’elle considère comme déshonneur du peuple congolais.
27ans plus tard, depuis le déclin du régime de l’ancien président dit Marechal MOBUTU, en 1997 où la dernière fois on parlait des cartes pour citoyens. Pour les congolais malheureusement, c’est depuis 2025 que la seule carte d’électeur est utilisée comme carte d’identité. Le calvaire est arrivé ce derniers temps avec les cartes délivrées par la CENI qui sont critiquées à cause de leur rusticité.
« Au regard de multiples cas d’humiliation, de rançonnement et autres tracasseries qu’endurent les personnes qui ont perdu leurs cartes d’électeur ou détentrices des cartes illisibles délivrées par la CENI et qui n’ont pas pu les faire remplacer avant les dernières élections, l’asbl Héritiers de la Justice demande au futur Président de la République qui sera bientôt proclamé par la Cour constitutionnelle de faire en sorte que cette question de carte nationale d’identité figure en bonne place de son programme de la première année de son mandat quinquennal. »
Pour Héritiers de la justice en RDC, seul le Felix TSHISEKEDI, lors chef de l’Etat ayant consommé son premier mandant détient la carte pour citoyen qu’il s’est procurée pas plus loin que le 30 juin 2023 lors de la fête de l’indépendance à (63ème année). C’est une forme de discrimination note l’organisation Héritiers de la Justice.
En lui délivrant cette carte, l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) créé depuis 3 décembre 2011, le chef de l’Etat ferait tout à faire respecter l’article 12 de la Constitution qui dispose que « tous les Congolais sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ».
Au-delà du fait que c’est un manquement de droit du peuple congolais, ça paraît comme un manque de volonté criant de la part des hommes politiques et décideurs congolais qui n’accordent aucun intérêt à cette dernière.
C’est de l’autre côté le souverain primaire qui subit les conséquences. D’abord les cartes d’électeurs tenant lieu de carte d’identité.
La RDC a échoué de combiner l’enrôlement des électeurs avec celle de collecte des données devant permettre de doter la population des cartes d’identité et pourtant même les animateurs de l’ONIP avait longtemps été nommé.
La souffrance de la population se situe à l’incompréhension et le silence de mort des autorités quant à ce dossier.
Ce sont alors le tour de services de sécurités qui traquent les soi-disant sans papiers à différents coins. Cela ne se passe pas sans conséquences aux personnes détenant les cartes muettes délivrées par la CENI dirigée par Denis KADIMA.
Aux points de contrôle de la PNC, des FARDC, des Police de Frontières et même de l’ANR, pour voyager par bateau ou par toute autre voie, les voyageurs sont objet des rançons et de tracasseries dont fait mention dans la révélation d’Héritiers de la Justice (l’ONG) qui dénonce que les populations subissent des nombreux ergotages.
Aider ou résoudre ce problème devient impératif malgré la sourde oreille des politiciens qui ne voient que leurs intérêts au lieu d’aider la population en les épargnant des ces maux qui rongent la société. La Société Civile aussi devrait suivre l’exemple de l’asbl Hériter de la Justice en dénonçant le mal.
« En attendant que cela soit effectif, le Gouvernement et la CENI devraient, pendant au moins deux mois, rouvrir les bureaux de livraison des duplicatas des cartes d’électeur dans les communes et les groupements du pays pour permettre aux retardataires d’être à l’abri de diverses tracasseries et difficultés précitées. Ces deux institutions devront en plus s’assurer que cette fois-ci aucun acte ou comportement prohibé n’est posé dans et autour de ces bureaux contre les paisibles citoyens par ceux qui seront commis à assurer cette opération. »
TOYI MIREFU Théodore