[br] 58, avenue de l’UFB à Kamenge. Deux drapeaux, l’un de la RDC et l’autre du Burundi, flottent sur les hampes à l’intérieur de la cour scolaire. Cette école privée, œuvre d’un citoyen congolais vivant au Burundi, est située à la jonction des communes Kamenge, Kinama et Cibitoke, en face de l’église Adventiste du 7e jour à Bujumbura.
« Sous label de l’ambassade de la RDC au Burundi. Ecole Consulaire de la Fraternité (Ecof). Programme congolais. » Lit-on sur les murs extérieurs de l’école. Il y est ensuite écrit « sections organisées : primaire et secondaire (cycle d’orientation, pédagogie générale, et commerciale et gestion) »
Mardi 26 juillet à 10 heures. A l’intérieur, les ouvriers s’affairent. Des cliquetis des marteaux sur les clous sont audibles à rythme cadencé. Les menuisiers, sous une chaleur de plomb, réparent des pupitres entreposés dans la cour de récréation. Sur les locaux, les auvents sont garnis d’antirouille, les murs chaulés et les tableaux renoircis. Les fenêtres grillagées libèrent gracieusement de l’air. Dans les salles de classe, les trois rangés laissent des intervalles favorisant aisément la circulation.
« Nous avons promis aux élèves d’étudier dans les meilleurs conditions dès la rentrée scolaire 2016-2017. Cette reprise de cours est prévue le 5 septembre 2016. Naturellement, tout est fin prêt » se félicite Télésphore Lwahamire, représentant légal et promoteur de cette école consulaire.
«Une école consulaire à proximité de nos habitations. Belle initiative ! Nos parents seront déchargés des frais de transport que nous payions quotidiennement pour nous rendre à l’ambassade [Ecole consulaire officielle, Ndlr] », a déclaré un jeune garçon tout admiratif à l’entrée de l’école. Sans nul doute, l’école consulaire de la Fraternité vient désengorger l’institut du centre scolaire congolais dit « Ku Ambassade. » Il est situé à environ 5 kilomètres de Kamenge.
UO: Malipo Kabiona Yves
