« Cette initiative salvatrice [dialogue politique, Ndlr] du chef de l’Etat épargne le pays des querelles byzantines qui menaceraient la sécurité et la stabilité de notre patrie », se réjouit, Joseph Itambo Misenga, secrétaire exécutif fédéral du PPRD/Burundi, dans un message de félicitations au président Joseph Kabila, « initiateur » dudit dialogue.
Dans ce communiqué de presse publié le 20 octobre 2016, M. Itambo Misenga surenchérit qu’ « En dépit des tergiversations de certains acteurs politiques, le dialogue, amorcé le 1 septembre 2016, a été couronné de succès par la signature d’un accord politique, le 18 octobre 2016 à la cité de l’Union Africaine. »
Cet accord politique est signé par Néhémie Mwilanya (majorité présidentielle), Vital Kamerhe (opposition), Marie-Madeleine Kalala (société civile) et Azarias Ruberwa Manywa (personnalités) sous la facilitation du togolais Edem Kondjo, mandaté par l’Union Africaine. Il prévoit des élections présidentielles en avril 2018
A peine l’accord est-il conclu, « le Rassemblement », principale plateforme de l’opposition radicale, est vite monté au créneau. Etienne Tshisekedi, son leader, rejette ses conclusions et appelle à l’organisation d’un « vrai dialogue »
Pour rappel, le président Joseph Kabila Kabange a promulgué l’ordonnance convoquant le dialogue national et inclusif le 28 novembre 2015. A son troisième article : « Ce forum visait l’organisation d’un processus électoral apaisé, complet, inclusif et crédible. »
Uviraonline : Yves Malipo Kabiona