La 8e édition du Festival International du Cinéma au Burundi (Festicab) est organisée à l’Institut Français du Burundi du 21 au 24 juin 2016. Cette année, la thématique choisie porte sur « le cinéma au service de la réconciliation. »
« Mon film a inspiré les accords de Ouagadougou. Ils ont scellé la réconciliation entre ivoiriens » témoigne fièrement Jean-Noël Bah Gbeh, réalisateur du film prince de la paix à Abidjan. Pour cet orateur de la conférence-débat de ce 23 juin, un cinéaste est un miroir qui montre la société telle qu’elle est sans la travestir. De ce fait, ajoute-t-il, il en est le guide, l’orienteur et le conducteur des consciences.
Le second orateur abonde dans le même sens. Dieudonné Nahimana est producteur et réalisateur à New Generation. Il soutient que ce ne sont pas seulement des Etats en crise qui ont besoin de la réconciliation. « Les conflits, rappelle-t-il, sont inhérents à l’homme parce qu’on est différent. » Il conseille alors aux cinéastes africains de miser sur de films qui font rêver.
Léonce Ngabo, initiateur et président du Festicab, conclut « le cinéma est un outil didactique. L’essentiel est de positiver l’événement car une image vaut mille mots. »
UviraOnline: Yves Malipo Kabiona