[br] D’après plusieurs témoins, la tension est montée de plusieurs crans hier à Lubumbashi. A l’annonce de l’émission du mandat d’arrêt provisoire contre Moïse Katumbi Chapwe, des foules se sont dirigées vers l’hôpital CMC et vers la résidence privée de l’ancien gouverneur du Katanga. Comme pour, non seulement exprimer leur solidarité avec le très populaire président du TP Mazembe, mais aussi pour montrer leur détermination à demeurer à ses côtés dans l’hypothèse d’une arrestation.
Au regard de cette mobilisation, Moïse Moni Della, l’un des porte-étendards de l’Alternance pour la République (AR) s’est confié à la presse. ” Rien ne justifie ce mandat d’arrêt, sinon des considérations politiques “, déclare d’emblée l’opposant Moni Della.
” Ce mandat d’arrêt ne répond à aucune logique juridique, car l’audition est encore en cours. L’honorable Katumbi a répondu aux premier, deuxième et troisième rendez-vous avec son juge. Pour la troisième édition, il n’a pas pu répondre, car il était moralement, mentalement et physiquement atteint. Bousculé qu’il avait été. Il a eu un malaise qui a nécessité son hospitalisation. Et depuis lors, il est toujours sur son lit d’hôpital “.
Pour Moïse Moni Della, “ce mandat d’arrêt est d’autant plus mal venu que Moïse Katumbi Chapwe, qui continue à jouir de la présomption d’innocence, est une personnalité connue avec une adresse. Et en plus, il répond aux convocations de ses juges naturels basés à Lubumbashi, au Katanga”. Il n’en fallait donc pas plus pour que ce responsable de l’AR présent à Lubumbashi crie à ” l’instrumentalisation de la justice “.