[br] « Est agréée l’Ecole Consulaire de la Fraternité- ECOF, en sigle », indique l’arrêt du 8 septembre 2016. Ce document, dont Uviraonline s’est procuré une copie, a été lit le 26 septembre 2016 par Mudoya Wa Bunduki, préfet des études, devant les élèves rassemblés au salut du drapeau.
Il est 12h. Le climat est tempéré. L’un des élèves choisi au hasard entonne le « debout congolais », l’hymne national de la RDC. Les autres le reprennent en chœur sous le regard attentif du représentant Télésphore Lwahamire, du préfet et du directeur des études.
M. Mudoya Wa Bunduki, préfet des études, approche et ouvre une farde chemise de couleur rose. « J’ai une très bonne nouvelle pour vous», dixit ce chef d’établissement très souriant. Aussitôt, il fait une tirade. La lecture du préambule de l’arrêt est fatigante ! Les élèves susurrent leur lassitude par des bruits sourds. A la lecture du premier article, tout le monde semble surpris dans sa distraction.
« L’acte d’agrément autorise l’ECOF à ouvrir les sections maternelle, primaire et secondaire. Les options reconnues sont : la pédagogie générale, et la commerciale et gestion » la nouvelle tombe ! Les applaudissements frénétiques, des sifflets, des cris fusent de partout.
Dans cette atmosphère festive, le représentant Télésphore Lwahamire explique l’origine du projet « l’ECOF a été créée dans le but de désengorger l’Institut du Centre Scolaire Congolais, [Ecole publique à programme congolais œuvrant à Bujumbura, Ndlr] » Une année plus tôt, l’ECOF fonctionnait sur base d’une autorisation spéciale ad hoc.
Uviraonline : Malipo Kabiona Yves