Depuis l’annonce en début de cette semaine de la convocation d’un dialogue national avant fin novembre 2015 par le chef de l’État Joseph Kabila en vue d’harmoniser les vues de la classe politique Congolaise sur le processus électoral en RDC, l’opposition politique Congolaise reste divisée quant à sa participation à ce dernier.
Si l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, le plus ancien parti d’opposition que dirige le sphinx Étienne Tshisekedi se dit favorable à ce dialogue en condition qu’une médiation internationale fasse la facilitation de ces assises, la Dynamique de l’opposition Congolaise (regroupant la majeure partie des partis politiques de l’opposition dont l’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerhe, le Mouvement pour la Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, l’Engagement Citoyen pour la Démocratie de Martin Fayulu,…) s’opposent à la tenue de cette rencontre qu’ils présentent comme une de manœuvres du président Kabila de se maintenir au pouvoir au delà du délai constitutionnel de 2016.
Ces partis politiques de l’opposition estiment que pour des questions liées à l’organisation des élections, il n’est pas nécessaire que les politiciens se retrouvent autour d’une même table. Seule la commission électorale doit être dotée des moyens en vue d’organiser les échéances électorales à venir.
Par ailleurs pour éviter la crise liée à une suspicion d’un glissement du calendrier électoral par la majorité présidentielle, Joseph Kabila doit annoncer officiellement qu’il ne briguera pas un troisième mandat. « Si Joseph Kabila annonce qu’il ne va pas se représenter et qu’il respectera la Constitution, la situation va immédiatement se décrisper», a fait savoir le secrétaire général de l’UNC, parti politique de Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée Nationale de la RDC et dauphin de Joseph Kabila avant de passer à l’opposition.
Pour UviraOnline à Kin- Fiston Mahamba Larousse
