Lucky Dube: de Jardinier à une star de renommée mondiale (Bref aperçu bibliographique)

Bref aperçu bibliographique de Luck Dube: de Jardinier à une star de renommée mondiale.

lucky-dube_1Lucky Dube est né à Ermelo, ancien Transvaal de l’Est, maintenant Mpumalanga, le 3 Août 1964. Ses parents se sont séparés avant sa naissance.

Lucky Philip Dube a reçu son prénom qui signifie “chanceux” de sa mère car elle avait, avant sa naissance, enregistré plusieurs fausses couches. Enfant, Lucky travaillait comme jardinier, avant de décider d’aller à l’école, afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille. Il y a obtenu de brillants résultats, mais c’est son entrée dans une chorale qu’il a mené à la 3e place d’un concours inter-école, qui marque son entrée dans le monde de la musique. Par la suite, Lucky monte un groupe musical avec des amis (“The Skyway Band”). Durant cette même période, il découvre également le mouvement rasta.

Avec ses deux frères et sœurs, Thandi et Patrick, Lucky Dube a passé beaucoup de son enfance avec sa grand-mère, tandis que sa mère déménagé à travailler. C’est de là qu’il a été présenté à la religion mormone. Dans une interview de 1999, il décrit sa grand-mère comme «son plus grand amour» qui «multiplie beaucoup de choses à faire apparaître cet individu responsable que je suis aujourd’hui.”

Sa carrière

La carrière de Lucky Dube débute en 1982, à son arrivée à Newcastle. Il va toujours à l’école. Il intègre le groupe “The Love Brothers” (pratiquant la musique zoulou appelée “mbaqanga”) créé par son cousin Richard Siluma. Le groupe signe un contrat avec Gallo Record Company (GRC), et sort la même année un album sous le nom de “Lucky Dube and the supersoul”, enregistré durant les vacances scolaires de Lucky. Dès son 4e album (en moins de 3 ans), l’artiste gagnait convenablement sa vie, mais prit l’engagement de terminer ses études sur les conseils de sa mère. Plus tard, Lucky rencontre Dave Segal (devenu son ingénieur de son durant toute sa carrière), et avec Richard, ils décident de retirer “Supersoul” pour ne garder que “Lucky Dube”. Dave avait également constaté que lors des concerts, le public réagissait plutôt bien aux sonorités reggae. Ils décident donc de se “spécialiser”, avec la sortie, en 1984, de “Rastas never die” (5e album où Lucky joue à tous les instruments) qui connaît un succès mitigé, à la grande déception de GRC. Le second album 100% reggae, “Think About the Children”, devient très vite disque de platine et lance la carrière reggae de Lucky. En 25 ans de carrière, l’artiste a sorti 22 albums.

En 1996, il a publié un album de compilation, Reggae Business grave, qui lui a valu d’être nommé «Meilleur Artiste de vente Enregistrement africaine” aux World Music Awards et le “International Artist Of The Year” aux Music Awards Ghana. Ses trois prochains albums ont chacun remporté Music Awards sud-africains. Son plus récent album, Respect, a gagné une sortie européenne grâce à un accord avec Warner Music Lucky Dube fait une tournée internationale, partageant la scène avec des artistes tels que Sinéad O’Connor, Peter Gabriel et Sting. Il est apparu à la Sunsplash Reggae 1991 (uniquement cette année, a été invité à revenir sur scène pour un rappel 25 minutes de long) et le 2005 Live 8 cas à Johannesburg.
En plus de jouer de la musique Lucky Dube était un acteur parfois, apparaissant dans les longs métrages de la voix dans l’ombre, Se Lucky Strikes et Lucky Retour.

Croyance et engagement envers Dieu

Lucky Dube affirme croire en l’unicité de Dieu, ne pas fumer et ne pas toucher à l’alcool, tout en respectant les points de vue et la culture de chacun. Il dit : « Si être rasta, c’est d’avoir des dreadlocks, fumer de la ganja et se souler, alors je ne suis pas rasta. Je suis rasta, si être rasta c’est une conviction, une façon “saine” d’être. »

Dans une interview, il dénonce en outre les religieux qui appellent à la violence. Il dit « apprécie[r] l’homme qu[‘il est] », et dit que One Love est un de ses morceaux phares de Bob Marley, car ce morceau appelle Noirs et Blancs à vivre paisiblement. Il s’en inspire musicalement. À ses débuts, il reprend “One Love”, “Buffalo Soldier” à l’ouverture de son concert, en 1989, et sur scène comme Bob, Lucky est toujours entouré de trois choristes.

Il est tué par balles, le 18 octobre 2007, au cours d’une tentative de vol de sa voiture à Rosettenville (en) dans la banlieue de Johannesbourg, vers vingt heures, heure locale . L’artiste est mort sur le coup, touché par les tirs des malfaiteurs devant son fils de 16 ans et sa fille de 15 ans. Le jour-même, un hommage public lui est rendu dans sa ferme, près de Newcastle. Les cinq auteurs présumés sont interpellés dans les jours qui suivent.


Collectionné par Magnat Kakule Mutsindwa